Protection par les droits d’auteur

Les films pornographiques sont protégeables par les droits d’auteur dès lors qu’ils sont originaux.  L’auteur réalisateur connu sous le pseudonyme de John B. Root, a ainsi bénéficié de la protection pour son film « Cyberix ».

En vertu de l’article L112-2 du code de la propriété intellectuelle, ‘les oeuvres cinématographiques et autres oeuvres consistant dans des séquences animées d’images, sonorisées ou non, dénommées ensemble oeuvres audiovisuelles’, sont considérées comme des oeuvres de l’esprit au sens dudit code. Par ailleurs, les oeuvres de l’esprit sont protégées par le droit d’auteur quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination, le  caractère pornographique de l’oeuvre en cause est indifférent.

Critères de l’originalité

Le  réalisateur caractérisait suffisamment l’originalité de l’oeuvre audiovisuelle Cyberix en indiquant qu’elle concrétisait la volonté du réalisateur d’allier ‘réalité virtuelle et ambiance gréco-romaine’, l’accent étant mis sur le contraste entre deux mondes, l’un futuriste et froid, l’autre orgiaque et flamboyant, les scènes dites réelles étant filmées dans un hangar sombre et métallique lui donnant un aspect inquiétant alors que les scènes dites virtuelles trouvent place dans un hammam où évoluent divers personnages dont Priape en maître de cérémonie.

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